Comment Christelle a retrouvé confiance à cheval après une chute — sans se forcer à remonter

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Après plusieurs chutes et des mois de peur paralysante, Christelle n’arrivait plus à monter sans pleurer.
Aujourd’hui, elle sort seule en balade avec sa jument, sereine et heureuse.
Voici comment elle y est parvenue.Cet article fait partie de ma
série spéciale sur la peur à cheval :
👉
Lire le premier article : Quand la peur à cheval prend le dessus
👉 Lire le deuxième : Trois erreurs que font presque tous les cavaliers après une chute

« Je pleurais avant même de monter »

Quand Christelle a démarré la formation Adrénaline, elle était au bout du rouleau.
Elle pleurait presque à chaque séance, malade avant même de monter.
Il n’y avait pas eu de grosse chute, mais une succession de petites frayeurs, de déséquilibres, de chocs sans gravité… qui avaient fini par éroder sa confiance.

« Impossible de me mettre à cheval si personne ne tenait Gaïa au montoir.
Et monter sans être encadrée, c’était même pas pensable. »

Ce n’était pas une question de volonté.
Elle voulait y arriver, elle adorait sa jument.
Mais chaque fois qu’elle posait le pied à l’étrier, son corps disait non.
Le cœur s’emballait, la respiration se bloquait, les jambes tremblaient.
Et cette peur, elle ne la reconnaissait pas.
Parce qu’elle n’était pas tombée “fort”, parce qu’on lui disait souvent :

« Allez, il ne s’est rien passé, ta jument est gentille ! »

Ce que les autres voyaient, c’est que Gaïa avait de vraies qualités sportives,
le genre de jument que certains cavaliers de l’écurie auraient bien aimé monter.
Alors voir Christelle, sa propriétaire, bloquée, hésitante, figée…
ça suscitait parfois des remarques, ou des regards à demi-mots.
Et sans que personne ne le dise vraiment, elle sentait ce poids-là :
“Quel gâchis de ne pas la monter.”
Cette pression silencieuse n’a fait qu’ajouter à la culpabilité.

Christelle se sentait à la fois triste, honteuse, impuissante.
Et plus elle essayait de se raisonner, plus la peur prenait de la place.
Jusqu’à ce que le simple fait de penser à monter suffise à la faire pleurer. Dans les lignes qui suivent, je vous raconte comment Christelle est passée de
« Je pleure avant même de monter » à
« Je pars en balade toute seule dans les bois, le sourire aux lèvres. »
Pas une recette magique.
Un processus.
Humain, réaliste, durable.

Le déclic : comprendre sa peur pour mieux la surmonter à cheval

Quand Christelle a commencé la formation, je ne lui ai pas dit de remonter tout de suite.
Je lui ai simplement proposé de faire une pause.
De ne plus chercher à “vaincre” sa peur, mais à l’écouter.

Parce que la première étape, ce n’est pas de serrer les dents.
C’est d’oser regarder sa peur dans les yeux.

Alors, pendant les premières semaines, on n’a pas parlé de galop, ni de saut, ni même de montoir.
On a parlé de ce qui s’était passé.
Des moments où tout avait basculé.
Des sensations, des images, des mots qu’elle s’était répétés à elle-même :

“J’ai eu mal.”
“J’ai eu honte.”
“Je ne veux plus revivre ça.”

Ce travail d’introspection, on en avait déjà parlé dans l’article précédent.
C’est ce moment où on accepte de revisiter la chute : pas pour s’y replonger, mais pour comprendre ce que le corps a enregistré, ce que le cerveau a gardé comme message de protection.
Tant qu’on ne met pas de mots dessus, la peur reste tapie, prête à ressurgir à la moindre alerte.

Et puis, au fil des exercices, Christelle a découvert qu’elle n’avait pas seulement besoin de comprendre sa peur, mais aussi son cheval.

Elle me disait souvent :

“J’ai peur quand elle tressaille, j’ai peur quand elle regarde à droite, j’ai peur quand elle souffle fort.”

Mais ce que Christelle a appris, c’est que ces signaux ne sont pas des signes de danger, ce sont des messages.
Des façons pour Gaïa de dire : “J’ai vu quelque chose, je m’interroge.”

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On a donc pris le temps de revenir à la science du cheval :
comment il perçoit le monde, la lumière, les sons, les mouvements ;
comment il apprend ;
comment il lit notre posture, notre souffle, notre regard.

Petit à petit, Christelle a troqué la peur de l’imprévu contre la curiosité du comportement.
Elle n’attendait plus “qu’il se passe quelque chose”, elle observait, elle décodait.

Et c’est là que le changement a commencé à s’opérer.
Parce qu’au lieu de monter contre sa peur, elle montait désormais avec des repères.
Elle comprenait.

Comme le dit une autre élève, Catherine :

“Le simple fait d’avoir compris ce qui se passait sous ma selle m’a redonné de l’objectivité.” Avant de remonter, Christelle a d’abord appris à désamorcer la peur avant la séance.
Elle savait désormais ce qu’elle ressentait, pourquoi elle le ressentait, et ce que sa jument exprimait en retour.
Leur relation s’apaisait, la confiance commençait doucement à se reconstruire.

Recréer la confiance avec son cheval, pas à pas

Quand on vit des semaines, des mois, parfois des années à monter avec la peur au ventre, le cheval finit par le ressentir.
Même si lui ne manifeste rien, la tension s’imprime dans la relation, elle laisse une trace.
Il n’y a pas besoin qu’il devienne nerveux ou qu’il fasse des écarts : simplement, quelque chose se perd dans la communication.

C’est pour cela que, dans la suite de son accompagnement, Christelle a commencé à travailler à pied.
Ce travail permet de recréer une relation de confiance avant même de remettre le pied à l’étrier.
Et surtout, il permet de reprendre le contrôle de son langage corporel.

Parce que la peur, on l’oublie souvent, ne vit pas seulement dans la tête :
elle s’exprime dans tout le corps.
Dans la façon dont on respire, dont on marche à côté de son cheval, dont on tend le licol ou dont on le regarde.
Sans même s’en rendre compte, un cavalier tendu, crispé, retient son souffle, a des gestes saccadés… et envoie malgré lui un message d’alerte à son cheval.

J’ai d’ailleurs eu une surprise énorme le jour où j’ai voulu illustrer cela pour mes élèves.
Je me suis filmée dans le pré, en reproduisant simplement les postures que j’avais observées chez des cavaliers qui ont peur.
Épaules contractées, respiration courte, doigts serrés sur la longe…
Et mes chevaux, sans que je vive réellement la peur, ont réagi immédiatement : ils ont fait demi-tour et sont partis au galop.
Leur lecture du corps humain est d’une précision incroyable.
C’est dire à quel point notre posture parle avant nos mots.

Avec le travail à pied, Christelle a donc réappris à respirer, à marcher avec sa jument, à poser un regard calme.
Petit à petit, elle a retrouvé une présence juste.
Et, séance après séance, elle a reconstruit les bases d’une relation apaisée.

C’est aussi à ce moment-là qu’elle a mis en place la méthode des petits pas que je lui avais proposée.
Plutôt que de viser un grand objectif trop lointain, elle s’est fixé un but dans trois ans, puis un cap dans trois mois,
et enfin des petites étapes chaque semaine, adaptées à son niveau du moment.
Des séances simples, claires, avec une intention précise : parfois juste monter sur son cheval, parfois marcher dix minutes rênes longues, parfois trotter quelques tours de manège … Chaque réussite nourrissait la suivante.
Et au fil des semaines, cette progression douce et cohérente a fait naître quelque chose de beaucoup plus solide que le courage : la confiance.

Et puis, un jour, j’ai reçu un message de Christelle.
Une courte vidéo tournée sur son téléphone.
Elle était à cheval, seule, dans les bois.
Le soleil filtrait entre les branches, sa voix tremblait d’émotion :

« Coucou tout le monde, alors c’est absolument extraordinaire !
Je suis à cheval, toute seule, pas accompagnée — le truc absolument impensable.
Et je viens même de réussir mon rêve absolu : j’ai galopé !
Ça s’est super bien passé, je voulais vraiment partager ça avec vous.
Merci du fond du cœur Aurélie, et merci à tout le groupe.
Je sais qu’il y aura encore des bas, mais pour l’instant, aujourd’hui, c’est un haut… et c’est génial ! »

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Je me souviens encore du frisson que j’ai ressenti en écoutant sa voix.
Parce que dans ces quelques secondes de vidéo, il y avait tout :
une cavalière qui respirait enfin, qui profitait, tout simplement !

Ce jour-là, Christelle n’a pas seulement galopé.
Elle a retrouvé ce qu’elle avait perdu : le plaisir d’être là, avec sa jument, dans l’instant présent.
Et c’est exactement cela, le vrai but du travail sur la peur —
non pas ne plus jamais avoir peur,
mais apprendre à avancer avec elle, jusqu’à pouvoir dire, comme Christelle :

“Je sais bien qu’il y aura des hauts et des bas, mais aujourd’hui, c’est un haut, et c’est génial.”

Pourquoi un accompagnement en ligne peut transformer votre peur à cheval

Le plus beau dans cette histoire,
c’est que Christelle n’a jamais mis les pieds dans un manège avec moi.

Tout son accompagnement s’est fait en ligne, à distance.
Et c’est justement ce qui fait la force du programme Adrénaline.

Parce que la peur ne commence pas à cheval.
Elle commence bien avant : à la maison, parfois dès qu’on pense à l’écurie.
C’est là qu’elle s’installe, qu’elle se fabrique, qu’elle prend de la place.

Et c’est donc qu’il faut commencer à la comprendre.
À froid, sans pression, dans un environnement où le corps peut se détendre
et où l’esprit peut vraiment réfléchir.

Dans Adrénaline, je propose un cadre structuré, mais souple :
des vidéos pas à pas, des exercices à faire à la maison, des routines simples à répéter,
et surtout un accompagnement humain — avec du feedback, des échanges, et une vraie communauté bienveillante.
Parce qu’on avance mieux quand on se sent compris.

Catherine, une autre cavalière du programme, l’a résumé d’une phrase :

“Ce n’est pas le cheval qui a changé, c’est ma façon de le monter.” Et c’est exactement cela, le cœur d’Adrénaline :
un accompagnement qui redonne des outils, mais surtout de la confiance.
Pas pour “supprimer” la peur,
mais pour apprendre à vivre avec elle, à la reconnaître, à la transformer.

Et si c’était vous ? Retrouver confiance à cheval, une étape à la fois

Peut-être que vous aussi, en lisant cet article,
vous vous êtes reconnu(e) dans les peurs qu’a vécues Christelle.

Peut-être que vous avez connu une chute,
ou simplement cette perte de confiance qui s’installe sans qu’on s’en rende compte.
Vous aimez profondément les chevaux,
et pourtant, aujourd’hui, la peur prend souvent le dessus.

Vous aimeriez retrouver ce sentiment de légèreté,
le plaisir de monter à cheval sans appréhension,
parce que c’est votre bulle d’oxygène,
votre moment à vous.

J’espère que le parcours de Christelle vous a inspiré,
et vous a montré que oui, c’est possible.
Possible de remonter à cheval avec le sourire,
comme elle, qui pleurait avant les cours
et qui, quelques semaines plus tard, galopait seule dans les bois.

Si vous le souhaitez,
ce serait pour moi un vrai plaisir — et un honneur —
de vous accompagner à votre tour dans cette transformation.

Le programme Adrénaline a déjà aidé plus de 120 cavaliers à retrouver confiance.
Mais comme il s’agit d’un accompagnement personnalisé,
il n’ouvre que deux fois par an,
pour me permettre de suivre chaque élève pas à pas.
Il n’est donc pas disponible actuellement.

En revanche, si vous souhaitez dès maintenant découvrir les premières clés de ce travail,
je vous invite à participer à mon atelier en ligne gratuit :

Trois clés pour remonter à cheval avec sérénité
📅 Mardi 21 octobre à 20h30 (en direct sur Zoom)

👉 Cliquez ici pour vous inscrire

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Qui suis-je

Bonjour, je suis Aurélie Seguin, Cavalière depuis mes 5 ans et monitrice d’équitation depuis + de 15 ans. Je dédie ce blog à tous les cavaliers désireux d’apprendre à bien s’occuper de leur Dadous.