Les 3 livres indispensables dans votre biblothèque : 1/ cheval qui es-tu ?

Bonjour à tous. Je vous propose une série d’articles sur les 3 livres indispensables dans votre bibliothèque. Cette semaine nous allons parler éthologie avec le livre

« Cheval qui es-tu ? L’éthologie du cheval, du comportement naturel à la vie domestique »

cheval qui es-tu

« Cheval, qui es-tu ?» est édité aux éditions BELIN, il est co-écrit par Michel-Antoine LEBLANC, Marie-France BOUISSOU et Frédéric CHEHU. Ne vous effrayez pas par les quelques 350 pages du livres, car c’est vraiment un livre très intéressant. Prenons le temps de parler un peu de ces auteurs, car ils ont la particularité de ne pas être des professionnels du cheval, ou du moins pas des professionnels de l’équitation.

C’est ce qui fait à mon avis tout l’attrait de ce livre, car il nous parle des chevaux au sens scientifique du terme, il fait vraiment de l’éthologie, il nous apporte des connaissances sur le comportement du cheval, sans le prisme souvent déformant de l’usage en équitation.

Michel-Antoine LEBLANC est psychologue. Il a ensuite complété sa formation universitaire par un diplôme d’éthologie. Docteur en neurosciences il est actuellement chercheur au laboratoire de psychologie de l’université d’Angers et chercheur associé au laboratoire d’éthologie et cognition comparées à l’université Paris X Nanterre.

Marie-France BOUISSOU, titulaire d’un doctorat en sciences naturelles, est une éthologiste spécialiste des relations sociales et de la réactivité émotionnelle chez les bovins, les ovins et les équins.

Frédéric CHEHU, est devenu photographe professionnel après avoir terminé ses études de médecine. Il a longtemps été directeur de la rédaction du mensuel Cheval Magazine. Il est depuis 2003 le photographe officiel de Bartabas à l’académie de spectacle équestre de Versailles.

INTRODUCTION

Après avoir fait une présentation sur l’histoire même de l’éthologie et notamment sur les débuts de l’éthologie liées au cheval, les auteurs font un point sur l’éthologie en tant que discipline scientifique objective et l’équitation éthologique très à la mode. A mon sens, cette mise au point est intéressante et amène le lecteur à une réflexion sur les méthodes d’équitation commerciales que l’on peut trouver, et sur l’observation en elle-même des chevaux.

« Parler d’éthologie du cheval […] est devenu banal et même plus encore, suffisamment à la mode, pour servir de caution et donner un label de sérieux et de qualité « scientifique » à des écrits, des pratiques, voire à des formations qui, quels que puissent être éventuellement par ailleurs leur qualité et leur intérêt intrinsèques, notamment en matière de dressage ou plus généralement en pratique de l’équitation, n’ont d’éthologiques que le nom … !

Il s’agit là d’une regrettable confusion des genres : pas plus que l’éthologie ne saurait se substituer à l’écuyer…ou au « chuchoteur » dans l’enseignement de leur art, ces derniers ne sauraient raisonnablement laisser croire que la maîtrise qu’ils ont de leur pratique, si bonne soit elle, puisse remplacer les connaissances de l’éthologue. Prétendre le contraire est mystifier son public ! »

CHAPITRE 1 : Ancêtre de nos chevaux et chevaux de nos ancêtres

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Dans ce premier chapitre les auteurs retracent le parcours des chevaux et de nos ancêtres, leurs rencontres successives et les hasards de leur association. Partant des premiers primates africains au début de l’Eocène il y a 57 millions d’années, en passant par Neandertal et Cro-Magnon, nous apprenons comment le cheval est passé du statut de l’animal chassé, à un début de domestication, estimée il y a 6500 ans.

Le chapitre 2 « la vie famille » est consacré à l’organisation sociale des chevaux en liberté, avec la structure social du harem, et aux relations entre individus à l’intérieur d’un groupe, aussi bien avec des relations d’entraide, comme celle de la toilette mutuelle ou que les positions de « chasse-mouches » que les rapports de force entre les membres du groupe.

Le chapitre 3 « la société des chevaux » étudie les interactions entre l’organisation sociale des chevaux et leur environnement. Ce chapitre parle aussi bien de l’adaptation des chevaux aux prédations naturelles que de la dynamique sociale du groupe.

Extrêmement intéressant, le chapitre 4 fait le point sur le monde sensible du cheval et sa relation à l’environnement. Il nous apporte des connaissances sur sa vision, son audition, son odorat, son goût et son toucher.

Comme son nom l’indique, le chapitre 5 « la communication » fait le point sur les modes divers de communication entre les chevaux, avec le passage en revue des « mimiques » du cheval, le guidage par l’arrière, l’agression, l’évitement ….

Le chapitre 6 «  le temps et l’espace » étudie l’organisation des chevaux dans la journée, l’appropriation et l’aménagement de leur terrain.

Les chapitres 7, 8 et 9 parlent des relations entre mâles et femelles. Des cycles des chaleurs, de la gestation, de la naissance du poulain et de son acceptation dans le groupe. Le chapitre 9 lui se consacre aux débuts dans la vie des poulains, de leurs découvertes, de leur enfance et de leur adolescence.

Le chapitre 10 «  les racines biologiques » fait le point sur les interactions entre le comportement du cheval et son état physiologique. Il étudie les influences des saisons, du cycle des chaleurs des juments sur leur comportement, l’importance du sommeil et le rôle des hormones.

Le chapitre 11 fait état des plus proches parents du cheval. Du rhinocéros, au zèbre, en passant par l’âne ou les onagres.

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Les contraintes écologiques sont abordées dans le chapitre 12. On y apprend comment le cheval est soumis aux contraintes de la nature et comment il a su s’adapter et évoluer.

Enfin, le chapitre 13 intitulé « l’école du cheval » fait le point sur les processus d’apprentissage du cheval, sur son intelligence et sur la chaîne « stimulus-réponse-renforcement », ainsi que sur les méthodes d’habituation ou d’imprégnation, notamment du poulain.

Pour terminer l’ouvrage, le chapitre 14 se consacre au cheval et à la l’homme. Il expose les contraintes de la domestication, la communication entre eux mais aussi la souffrance que cela peut engendrer, les tics et l’ennui, dans le sous-chapitre «  le cheval, malade de l’homme ».

Voilà, j’espère que cette description vous aura donné envie de lire ce livre. En tant que monitrice d’équitation, cavalière et éleveuse il a vraiment changé ma façon de voir les chevaux, en m’aidant à décortiquer et à comprendre certaines réactions, en confortant certaines intuitions et en me poussant toujours plus encore à les observer pour mieux les comprendre.

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Qui suis-je

Bonjour, je suis Aurélie Seguin, Cavalière depuis mes 5 ans et monitrice d’équitation depuis + de 15 ans. Je dédie ce blog à tous les cavaliers désireux d’apprendre à bien s’occuper de leur Dadous.