La peur du galop est l’un des blocages les plus fréquents chez les cavaliers adultes.
Et si je vous disais que c’est normal ?
Dans cet article, je vais vous expliquer pourquoi les adultes ressentent souvent plus de peur que les enfants, comment cette peur se manifeste dans votre corps… et surtout, par quoi commencer pour la transformer en confiance.
Pourquoi les adultes ont plus peur du galop que les enfants
Raison n°1 : la façon d’apprendre
Les enfants vivent dans l’instant. Quand je suis en cours baby-poney avec mes petits cavaliers de 3 à 5 ans, il suffit que je dise « on va trotter ! » pour voir leurs yeux briller. Ils foncent, sans se poser de questions.

A dada mon dadou- Crédit Photo PIXABAY
Pourquoi ? Parce qu’ils apprennent par essais-erreurs : ils testent, se trompent, recommencent… et progressent ainsi.
Les adultes, eux, ont besoin de tout comprendre avant d’oser.
Avant même de partir au galop, un cavalier adulte veut savoir :
- quelle position adopter,
- comment tourner,
- quoi faire si le cheval accélère ou fait un écart.
Cette volonté d’analyser crée souvent une peur sous-jacente : la peur de mal faire. Et en équitation, la peur de mal faire est directement reliée à la peur de tomber.
Raison n°2 : la charge mentale
Quand on est adulte, on ne monte pas à cheval avec l’insouciance d’un enfant.
On a un travail, une famille, un quotidien à gérer.
Et très souvent, surtout pour les femmes (qui dans notre société « moderne » supportent encore 80 % de la charge mentale du foyer), une petite voix intérieure dit :
« Je ne peux pas me permettre de tomber. Qui s’occupera des enfants ? Fera tourner la maison ? Qui ira travailler demain ? »
Cette charge mentale pèse lourdement sur la confiance en selle.
Au lieu d’être pleinement présent avec son cheval, on monte avec cette pression… et forcément, ça crée des tensions et des crispations.
Raison n°3 : le corps adulte
Une chute pour un enfant est souvent bénigne.
Pour un adulte, c’est une autre histoire :
- moins de souplesse,
- moins de tonicité,
- plus de conséquences.
Notre cerveau le sait très bien. C’est pour ça qu’il envoie ce signal de peur : un mécanisme de protection pour éviter la blessure.
Comment accueillir et comprendre sa peur du galop
Accepter sa peur
La peur ne définit pas qui vous êtes.
Ce n’est pas parce que vous avez peur du galop que vous êtes une « peureuse » ou que vous êtes incapable.
C’est simplement une émotion que vous ressentez à un moment donné.
Votre émotion n’est pas votre identité.
Normaliser la peur
En équitation, vous montez un animal de 500 kilos avec sa volonté propre.
Il est normal qu’il y ait des moments où vous ne soyez pas parfaitement en phase avec lui.
Dans ces moments-là, ressentir de la peur, c’est… normal.
Reconnaître ses symptômes
Chacun ressent la peur différemment :
- mains moites,
- respiration difficile,
- oreilles qui « se bouchent », comme si on n’entendait plus son moniteur,
- palpitations,
- douleurs au ventre, parfois bien avant la séance.
Identifier vos propres signaux est déjà une première étape.
Car mettre des mots dessus vous aide à reprendre un peu de contrôle.
Par quoi commencer pour transformer la peur en confiance

Il existe de nombreuses techniques : respiration, méditation, visualisation…
Mais le point de départ reste toujours le même : retrouver une position stable en selle.
Parce que peur + déséquilibre = cocktail explosif.
Et tant que vous ne vous sentez pas solide dans votre assiette, la peur du galop reviendra.
C’est pour cette raison que j’ai créé une formation gratuite : Attitude Cavalier – Les Fondations.
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