Mes vacances : Petit road-trop en famille

Ca y est les vacances sont finies ! Quelques jours pour respirer, se reposer et faire le plein d’énergie, au bord de la mer, sur le sable fin. Alors Hawaï, Tahiti, …Et bien non. Pour nos vacances, nous n’avons pas pris l’avion, nous n’avons pas barboté sur le bord d’une piscine d’une chaîne d’hôtel de luxe, nous n’avons pas traversé des paysages sauvages à bord d’un 4×4 en compagnie d’une vingtaine d’autres touristes…

vacances randonnée

Bien qu’il faut l’avouer, je n’ai jamais pris ce genre de vacances, j’avais envie d’autre chose. J’avais envie de voyager, de déconnecter. J’avais envie d’autonomie et surtout j’avais envie de prendre du temps plutôt que de courir après.

Nous avons donc fait un petit road-trip en famille dans le nord de la Manche. Une randonnée mi-pédestre, mi-équestre, mi-canine dans les magnifiques paysages du val de Saire.

Les vacances avec une petite touche d’aventure

Vendre de l’aventure … Ce n’est pas la vivre !

Cela faisais longtemps que ça me trottait dans la tête. Tout l’été, j’emmène des jeunes en rando d’un semaine, en complète autonomie. Pour eux, c’est l’aventure, la complicité avec leur chevaux, la vie en communauté…Presque la vie dans une nature sauvage pour ceux qui malheureusement ont fait du béton leur quotidien!

Mais pour moi, malgré que ce soit un beau moment partagé à chaque fois, cela reste mon travail, avec des personnes qui ne font pas partie de mon cercle familiale, sur des itinéraires connus où tout est calibré à l’avance. Je connais parfaitement mes étapes, le nombre de kilomètres, l’heure d’arrivée à l’étape, le menu du soir et celui du lendemain à préparer….L’aventure, elle est pour les autres !

L’envie de partir

Et depuis quelques années, me trotte dans la tête cette envie de partir moi aussi à l’aventure. De seller mon cheval et de partir pour plusieurs mois, une année, ou peut être même plusieurs. Mais voilà, les choses ne sont pas si simples. J’ai une entreprise, des chevaux, un mari mais aussi et surtout deux enfants qui sont encore jeunes (7 ans et 5 ans)… Et j’avais peur que de partir comme ça du jour au lendemain les perturbe, voir même qu’ils m’en veuillent plus tard. Alors je me disais que j’allais attendre qu’il soit plus grands.

Mais à ma grande surprise, c’est eux qui m’ont demandé de partir en vacances avec les ânes et les chevaux ! Alors certes, nous ne sommes pas partis bien longtemps, ni bien loin. Mais nous avons fait un premier petit pas vers ce nomadisme qui me fait tant rêver. Alors, nous sommes partis à l’aventure tous ensemble !

Notre petite caravane en vacances

C’est donc avec Charlotte, Morgan, Martin, Pilpoil, Loupiote, Lulu, Ouragan et Bélinda que je suis partie. Alors avant de vous raconter notre petit périple, laissez-moi vous présenter ma famille !

Charlotte

vacances charlotteCharlotte a donc tout juste 7 ans. Comme vous le savez surement, elle est voltigeuse mais aussi cavalière de tant à autre. Elle a choisi de monter sur Ouragan pour notre petit périple, quand elle était fatiguée de marcher avec Pilpoil.

Morgan

vacances morganMorgan a lui tout juste 5 ans. Il est cavalier depuis 2 ans et rejoindra notre équipe de voltige dès le mois de septembre. Il a choisi de monter Lulu, son petit âne du Cotentin.

Martin

vacances martinMartin lui est moniteur d’équitation et maréchal-ferrant. Nous avons choisi tous les deux de marcher pour cette randonnée. Déjà, parce que c’était plus facile de ne partir qu’avec un seul camion de chevaux et aussi parce que cela nous permettait de pouvoir aider les enfants ou tenir les chiens en cas de besoin plus facilement.

Pilpoil

vacances chienPilpoil est un Border Collie de 11 ans et demi. Toujours vif malgré son âge, Pilpoil est un chien extraordinaire. Gentil, très obéissant, intelligent et avec toujours un œil sur les enfants quand nous sommes dans un endroit avec du monde.

Loupiote

vacances chienneLoupiote est une chienne chocolat de 3 ans tout juste. (Elle a fêté son anniversaire pendant la randonnée !). C’est un croisement de labrador et griffon. Comme on dit par cheu nous, “elle a pas inventé l’eau chaude”, mais elle est vraiment très gentille. Elle a beaucoup appris pendant cette randonnée. Et elle sait faire des câlins quand aux enfants quand ils en ont besoin.

Bélinda

vacances belindaBélinda est une jument Mérens de 7 ans. C’est mon cheval de bât habituel pour les randonnées. Elle est gentille, très courageuse, n’a peur de rien. Le seul truc que je n’avais pas prévu, c’est qu’elle a un pas super pour de la rando à cheval. Par contre, pour la rando à pied, elle nous a obligé à avoir un pas plus qu’énergique…Mes cuisses savent de quoi je parle !

Lulu

vacances aneLulu, notre âne du Cotentin a 10 ans. Il est juste génial ! Très doux avec les enfants. Il a juste été impressionné la première fois qu’il a vu la mer, et ensuite, c’était nickel.

Ouragan

vacances poneyOuragan a lui 16 ans. Je n’aurai jamais imaginé l’emmener dans une endroit inconnu et encore moins avec ma fille dessus. C’est un poney très craintif qui est même capable d’avoir peur de sa queue ! Je l’ai débourré quand il avait trois ans et depuis, j’ai du recommencer le débourrage de nombreuses fois ! En fait dès qu’il était arrêté plus d’un mois. Mais depuis deux ans, il se pose (enfin). Il devient fiable. Au poney-club, il n’est plus la terreur que personne ne voulait monter. Je suis très fière de lui et je suis très contente d’avoir pu l’emmener avec nous dans ce petit périple. J‘en profite pour envoyer un petit message à tout ceux qui ont un cheval très vif, craintif, et avec aussi pas mal de ruse : Ne vous inquiétez pas avec le travail (comptez en moyenne six heures par semaine) et avec le temps (comptez environ 11 ans), ça passe !!

Le parcours de nos vacances

Des petites étapes

Pour que notre périple de vire pas au calvaire pour les enfants, nous avions décidé de faire des petites étapes et de faire un jour de pause après deux jours de marche, avant de repartir à nouveau sur les sentiers. Le jour de pause s’est révélé très bénéfique pour tout le monde. Le mauvais côté des choses, c’est qu’il a plu quasiment toute la journée ce jour-là. Le bon côté des choses, c’est qu’il fallait mieux qu’il pleuve ce jour plutôt que le jour où nous longions le littoral !

Au niveau des kilomètres, nous avons fait entre 17 et 19 kilomètres tous les jours. A la réflexion et vu l’âge de nos enfants, c’était un peu trop. Deux kilomètres de moins auraient été plus confortables pour tout le monde. Alors vous allez peut être vous dire que 19 kilomètres ce n’est pas beaucoup. Je vous répondrai deux choses :

La première c’est que c’est exactement ce que je me suis dit en partant. J’avais même peur qu’on s’ennuie. Mais, mes cuisses seront d’accord avec moi que 19 kilomètres à cheval c’est très facile…19 kilomètres à pied sur un pas rapide, ça brûle !

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La logistique à prendre en compte

La deuxième, c’est qu’il faut tenir compte de toute la logistique d’avant le départ et à l’arrivée à l’étape. Parce qu’avec des enfants jeunes, même débrouillards et volontaires, cela va être à vous de tout préparer. Donc avant de faire le premier pas sur le chemin, pensez que vous devrez :

  1. Préparer le petit déjeuner
  2. Ranger le petit déjeuner
  3. Faire la vaisselle
  4. Faire les 4 balluchons
  5. Replier les sacs de couchages
  6. Replier les tentes
  7. Equilibrer les sacoches de bât
  8. Brosser et seller, l’âne, le poney et la jument de bât
  9. Faire le nœud de bât
  10. Vérifier votre carte et partir

Ce qui fait qu’en respectant le temps de sommeil des enfants … Nous sommes partis tous les matins pour 11h00. Au mieux 10h45.

Sachant qu’une fois arrivé à votre étape, vous devrez :

  1. Desseller et faire les soins à l’âne, au poney et à la jument
  2. Vous occuper des chiens
  3. Ranger le matériel à l’abri de l’humidité
  4. Monter les tentes
  5. Installer les affaires
  6. Faire les douches ou la toilette
  7. Faire à manger
  8. Jouer avec vos enfants
  9. Faire la vaisselle
  10. Lire l’histoire du soir

Il est donc conseillé de ne pas arriver à l’étape après 17h30/18h00. Au risque que ça clache pour tout le monde.

Ce qui veut dire que faire 19 kilomètres dans la journée, en partant à 11h00. En prenant le temps de s’arrêter pour voir les beaux paysages, et pour faire face aux imprévus. Ou donner à chacun les pauses dont il a besoin, de débâter et de re-bâter le midi et en ayant pour objectif d’arriver à l’étape à 17h30, c’est beaucoup. Nous aurions eu un peu plus de temps pour nous en enlevant deux ou trois kilomètres par étape.

L’équipement

bât jument

Un bât bien équilibré arrimé avec le « nœud à un seul homme »

L’avantage de ce genre de vacances, c’est que nous avons déjà tout l’équipement nécessaire. Si vous souhaitez vous aussi vous lancer dans l’aventure, voici une liste de ce que nous avons transporté par équidé :

Ouragan:

  • Son matériel: un filet (sans mors), un gros tapis, une selle
  • Une paire de fonte avec une gourde, des lunettes de soleil, un appareil photo, un petit carnet et un doudou
  • La nappe de pique-nique

Lulu :

  • Son matériel: un filet (sans mors), un gros tapis, une selle
  • Une paire de fonte avec une gourde, des lunettes de soleil, un appareil photo, un petit carnet et un doudou
  • Une paire de sacoches avec les croquettes des chiens et les vêtements de pluie

Bélinda :

  • Deux gros tapis pour protéger son dos
  • Le bât
  • Les deux sacoches de bât avec dedans :
    • une glacière avec la nourriture fraiche
    • un sac avec la nourriture à conserver à température
    • une sacoches avec la vaisselle et une popotte
    • les 4 tapis de sol
    • les 2 tentes
    • une bâche en plastique
    • une recharge de téléphone
    • la trousse de maréchalerie de secours
    • deux gourdes
    • le matériel de pansage
    • la trousse à pharmacie (chevaux et cavaliers)
  • Une grande corde pour faire le nœud à un seul homme ou faire une ligne d’attache
  • Des longes supplémentaires pour laisser les chevaux brouter à l’attache
  • 4 baluchons de vêtements ( chacun le sien avec les vêtements et le sac de couchage roulés ensemble)
  • 1 baluchons pour les jeux, les livres…)

Bélinda avait donc une sacré charge a porter. Elle a été géniale. La hauteur de la charge nous a amené à revoir notre technique pour le nœud d’arrimage…C’est donc à genoux sur les fesses de Bélinda, en complète liberté au milieu d’un grand pré que Martin torsadait sa corde pour faire le fameux “as de carreaux”.

bât jument

Nouvelle technique de bâtage

Et bien sûr, nous avions sur nous les téléphones, l’appareil photo, les laisses des chiens et les bombes.

Les paysages

Jour 1 : Arrivée à Fermenville

Cette première journée à été consacrée à faire les bagages et à remplir le camion de tout notre matériel nécessaire. Nous avons ensuite chargé les chevaux et nous avons fait 2h45 de route pour nous rendre au centre équestre “Pony Express” qui accueillait très gentiment nos équidés pour la nuit. Et nous avons campé dans le camping à la ferme situé juste à côté du centre équestre.

Jour 2 : Fermenville – le Vast

Notre première journée de rando nous a fait emprunter de nombreux chemins creux très agréables et très bien entretenus. Nous sommes passés sous le viaduc de Fermenville, dans un petit joli petit bois traversée par des sources. N’ayant pas trouvé d’hébergement pour cette étape, nous avons (après avoir discuté avec le paysan du coin) fait du camping sauvage. (Chut ! Ca reste entre nous !)

vacances viaduc

Morgan et Lulu devant le viaduc

Jour 3: Le Vast-Barfleur

La traversée du Vast

C’est avec surprise que nous avons traversé le village du Vast le jour du 15 août …jour d’une gigantesque fête/brocante dans le village. Heureusement que notre équipe n’avait pas peur de la circulation ! Et autant vous dire que l’on n’est pas passés inaperçus ! Nous nous sommes donc arrêté pour gouter une brioche, spécialité du coin spécialement pour la fête ! Une recette assez spéciale en effet ! Pour que vous puissiez vous imaginer, c’est comme si vous faisiez une brioche sauf que vous quadruplez la quantité de beurre de la recette ! Une brioche qui tient au corps !

La traversée du village était vraiment très belle. Malheureusement à cause du monde et de la circulation, je n’ai pas pu m’arrêter pour prendre des photos. Mais si vous passez par la-bas, ça vaut le coup d’œil !

L’arrivée sur le port de Barfleur

En arrivant à Barfleur, le port était en ébullition. Il y avait du monde partout. Et nous avons vécu un moment assez surprenant. Sur notre passage, le port devenait silencieux. Les voitures se garaient, les passants s’arrêtaient, les vendeurs de chichis s’immobilisaient ! Ont leur a vraiment fait de l’effet ! Certaines personnes nous interrogeaient sur notre escapade. D’autres s’écriaient “Alors ça c’est des vraies vacances”. Les enfants avaient les yeux qui brillaient et s’exclamaient “Oh, maman, regarde le poney ! Oh Maman, il y a même un âne! Et les chiens, Maman, tu as vu les chiens ?”. Un vrai moment de magie !

Le camping…et le début des péripéties

Arrivé à Barfleur, au camping, nous avons connu quelques péripéties. Martin était allé apporter une clôture avant notre départ car les gérants nous avaient conseillé d’en apporter une. Un des gérants lui avait alors proposé un petit clos, situé en plein milieu du camping avec de l’herbe et une petite cabane. Génial ! Sauf que ce petit clos était en fait le pré de Jacob, l’âne du camping. Le pré était libre car l’âne s’était échappé quelques jours auparavant. Le gérant, assez peu inquiet, avait dit à Martin qu’il devait être un peu plus loin, dans un autre terrain ! Surprenant !

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Changement de programme

Mais le soir de notre arrivée, un autre gérant nous annonce qu’en fait nous n’allons pas pouvoir utiliser le petit clos comme prévu car l’âne ayant était retrouvé et logeant juste à côté, il avait peur qu’il braie toute la nuit et gêne sa clientèle. Il nous emmène donc tout au bout du camping, dans un terrain vague sans aucune clôture et sans herbe, au bord d’une grosse route et balayé par les vents du littoral. L’endroit rêvé !

Inutile de vous dire que nous avons refusé. Certes, ces clients n’allaient pas être très enjoué d’être réveillés au chant de l’âne mais il était hors de question que je me tape toute une clôture à faire, à 19h00, pour mettre mes chevaux dans un endroit super inconfortable et aussi super dangereux.

Au final, après avoir convaincu non sans peine le gérant ( Je peux être très chiante quand je m’y mets, croyez-moi), nous avons donc fait demi-tour vers le petit clos du départ. Et là, on a quand même fait profil bas car l’âne a braie toute la nuit !!!

vacances ane camping

le fameux Jacob

Nous n’étions pas au bout de notre aventure, car le lendemain, devinez qui ont a trouvé au milieu de nos poneys ? Eh oui, l’âne s’était de nouveau échappé pour rejoindre notre petite troupe ! Je me rends compte que j’ai oublié de vous préciser quelques chose sur ce petit âne…C’est que pour couronner le tout, l’âne était entier. (Et sacrément bien équipé d’ailleurs !). De ce que nous avons pu voir, Bélinda n’était pas en chaleur et ne l’a pas laissé s’approcher…Enfin en tout cas, le jour! Je vous tiens au courant s’il s’avère qu’il y a eu des copinages pendant la nuit !

Jour 4 : En attendant…la fin de la pluie

Notre jour de halte commençait plutôt bien. Nous n’avions qu’à traverser la route pour nous retrouver sur la plage. Morgan et Martin jouaient aux jeux du camping, pendant que Charlotte et moi avions sorti notre matériel de dessin et faisions une esquisse du paysage. En fin de matinée, le temps s’est vite gâté et a viré à la pluie.

Quand nous avions fait nos bagages, j’avais hésité à emmener un baluchon entier avec des jouets et des livres. Cette journée là nous a prouvé que nous avions bien fait ! Toute l’après-midi enfermés dans deux petites tentes, avec deux enfants qui ont envie de bouger, ça n’était pas vraiment évident. Nous avons donc joué à l’awalé et lu des histoires. Le soir, nous avons profité de l’accalmie pour aller déguster des fruits de mer dans un resto sur le port ! Miam !

Jour 5 : Barfleur-Fermenville

Alors là, journée merveilleuse ! Nous avons pris le GR qui longe le littoral. C’était juste magnifique. Nous avons cheminé sur le bord de mer, les dunes, les marais …Nous avons vu toutes sortes d’oiseaux. Même des cygnes ! Et quasiment pas d’humains ! C’est un lieu sauvage, magnifique. Nous avons simplement rencontré quelques pêcheurs et quelques promeneurs en arrivant à Fermenville !

vacances au bord de la mer

Au bord de la mer avec Bélinda

Rencontre du troisième type

Ah oui, non, je dis une bêtise. En me remémorant notre parcours, si, on a rencontré un autre humain. Un sacré spécimen d’ailleurs. Du genre de ceux que Brassens décrivait dans sa chanson sur les jeunes c_ _ _ qui deviennent inexorablement des vieux c_ _ _. Allez, j’ai pas l’habitude de me moque des gens, mais celui-là j’aurai bien aimé le prendre en photo, en souvenir !

Alors imaginez un peu. Nous longeons le sentier du littoral. A un moment donné, on prend une petite route qui mène à une dune. Et là patatras, le passage n’est pas accessible pour nos chevaux. Deux barrières nous empêchent de passer. Sur l’une d’elle il y a un cadenas. Nous nous arrêtons, relisant notre carte et nous apercevons juste à côté de nous, un petit baraquement avec un Monsieur sur le perron. Il est en veste militaire sans manche avec des pin’s dessus, genre décorations militaires, avec des tatouage plein les bras. La peau toute ridée, pas de dents, la mâchoire en avant, qui nous regarde d’un air méfiant.

Tentative de communication

Je m’approche et lui demande: “Bonjour Monsieur, on ne peux pas passer ? Le passage est bloqué ? “ Il me regarde. Laisse un silence et lance d’une voix rauque “C’est interdit !”.

Martin, qui ne manque jamais de faire l’humour dans des moments de tensions le regarde et lui “Interdit ne veut peut être pas dire impossible !”. Aucune réponse, silence, méfiance. Regardant bien comment étaient mises les barrières, il nous était impossible de passer. Il y avait bien une entrée de pré avec des chevaux dedans mais si on s’aventurait à y entrer…pourrait-on en ressortir au bout ? Alors Martin demande au Monsieur “ Savez-vous s’il y a un autre chemin pour contourner?”. Le monsieur l’a regardé pour bien lui signifier qu’il l’avait entendu. Puis il a fait une moue et à croisé les bras, genre “Je ne vous dirait rien, démerdez-vous” ! Oui, un vrai C_ _ . Avec une majuscule.

Interdit d’interdire ou comment prendre le gauche

Finalement, le seul moyen de contourner était de prendre la plage, interdite aux chevaux. De toute façon nous n’avions pas le choix ! C’était ça ou une grosse route. Nous avons donc choisi l’option plage qui était déserte. De toute façon, si on se faisait toper, on aurait pu dire que c’était le Monsieur dans la petite cabane qui nous avait indiqué le passage ! Ca n’aurait surement rien changé, mais ça nous aurait fait quand même bien marré !

Arrivé à Fermenville, nous avons retrouvé notre petit centre équestre et notre petit camping à la ferme. Dernière de nuit de vacances avant le départ le lendemain mais cette fois en camion !

une vraie carte postale de vacances

Une vraie carte postale, des supers souvenirs !

Fin du récit mais début d’autres aventures !

Voilà, c’était notre première expérience de rando en famille. Alors certes, ce n’était pas à proprement parler un voyage. Mais c’était un petit pas. Un séquence de vie en complète autonomie avec nos animaux, et avec notre famille. Un moment super où nous étions ensemble, sans rien d’autre à penser. Sans chevaux du club à aller soigner, sans téléphone qui sonne à tout bout de champ, sans ordinateur, sans réseaux sociaux et sans blog. Juste l’essentiel, mes deux petits bouts de choux, mon mari, mes chiens et mes chevaux…dans la nature! Le pied, quoi !

J’espère que ce petit partage vous a fait voyager et vous donnera peut être envie à vous aussi de seller votre cheval et de suivre le chemin ! Nous sommes tous super partants pour repartir l’année prochaine ! Mais sur un plus long séjour et avec deux chevaux de bât pour plus de confort. Les enfants souhaiteraient que l’on prenne nous aussi des chevaux, pour pouvoir galoper évidemment !

Je vous tiendrai au courant de notre prochaine escapade !

vacances en famille

Notre petite famille

Et vous êtes-vous déjà partis en vacances avec vos chevaux ?

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1 Commentaire

  1. Didier

    Très joli moment de vie en famille qui se raconte comme une histoire. On a envie de partager de tels moments. Merci Aurélie

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Qui suis-je

Bonjour, je suis Aurélie Seguin, Cavalière depuis mes 5 ans et monitrice d’équitation depuis + de 15 ans. Je dédie ce blog à tous les cavaliers désireux d’apprendre à bien s’occuper de leur Dadous.